Jeune fille pleine de vie, Lili Libellule nous parle des ados et de leur comportement face aux écrans.
Auteur : La Rédac
La croqueuse de retour : l’heure de la sagesse a sonné !
Après quatre années d’absence, La croqueuse de papier reprend du service. L’illustratrice réunionnaise se dit plus mature, plus posée, plus stable, plus confiante…
On a comme un doute …
J’ai testé : le massage en voyage sonore
Christelle et Yorick forment un duo inédit à La Réunion. La première pratique les massages ayurvédiques, le second est musicien pluri-instrumentiste. Ensemble, ils ont créé un concept : le massage en voyage sonore. Une pure merveille pour le corps et l’esprit.
Mélopie : le solfège devient un jeu d’enfant
Avec cette méthode alternative, les enfants s’amusent en apprenant le solfège et le piano
Balades contées : moment magique
Marie Faham, conteuse réunionnaise et Yorick Simon, musicien touche à tout, nous accueillent dans une balade contée au jardin Mascarin à Saint-Leu.
Pimp My Deck #7, l’expo à ne pas louper !
La 7ème édition de l’exposition collective Pimp My Deck a lieu vendredi 18 janvier à partir de 19 heures. Cette année, skate-board et artistes investissent l’atelier de… Lire la suite « Pimp My Deck #7, l’expo à ne pas louper ! »
La Réunion : Et si on changeait d’île ?
La Réunion, comme toutes les îles des départements d’Outre-Mer, est une terre où l’agriculture locale et les produits Peï font partie du paysage. S’ils font la fierté de beaucoup, ils font surtout la richesse d’un petit nombre au détriment de la majeure partie de la population…
Sur les pentes de l’ile Bourbon, les champs de cannes à sucre sont omniprésents. Les parcelles dessinent le paysage et longent les ravines jusque dans les Hauts. Si chacun d’entre nous sait à quoi servent les plantations de la canne à sucre, il est rare d’entendre parler des conséquences de cette monoculture imposée.
Imposée parce que les subventions sont monopolisées et que l’agriculteur qui voudrait se mettre à son compte n’aura pas d’accès à la terre promise par ses envies. Les objectifs de l’entreprise brésilienne Téréos qui gère les plantations, sont définis entre la Préfecture, la Région et Tereos eux-mêmes.
Encore faut-il avoir conscience des conséquences de cette gestion des sols
MONOCULTURE = TOUJOURS PLUS DE PESTICIDE
La santé publique est mise en cause par de nombreuses associations et documentaires sur le sujet. Tout le monde agricole s’accorde à dire qu’à trop planter une même culture sur un même endroit, on laisse se développer des maladies qui obligent à utiliser pesticides et fertilisants pour palier ce fléau.
À la Réunion, dans les champs de cannes, on utilise chaque année des milliers de litres de désherbants, pesticides et autres engrais chimiques. Cette gestion se traduit par une pollution désastreuse des sols, de l’air et de l’eau, entraînant un risque accrue pour la population.
Selon un rapport de la CIRAD, de nombreux cas de personnes atteintes de cancers et de la maladie Parkinson sont dues à cet épandage.
Pour lire ce rapport, c’est par ici : https://agritrop.cirad.fr/580540/1/GUIDE%20CANNE_DEF.pdf
La permaculture et les jardins partagés comme alternative.
Malgré une fertilité extra-ordinaire, les sols agricoles réunionnais sont aujourd’hui réservés à 60 % à cette culture de la canne à sucre. Une production basée sur les bénéfices directs d’une seule entreprise internationale qui obéit avant tout à des désirs de profits.
Curieuse politique de fait dans une île qui cherche soit disant à diminuer sa dépendance à l’importation et fait la promotion de l’entreprenariat Peï.
Il faut comprendre que la permaculture, (association de plantations diverses sur une même parcelle), est comme le disent haut et fort de nombreux agriculteurs de la nature, l’alternative facile à l’industrialisation chimique de l’agriculture. Les calculs de rentabilité et de productivité de la permaculture sont nettement plus avantageux et permettraient à l’ile de la Réunion comme partout ailleurs, de moins importer.
Une indépendance alimentaire qui changerait le quotidien de tous les habitants et l’économie de la région entière. Mieux, cela diminuerait nettement la pollution due aux transports des marchandises et à la consommation de ses produits chimiques de l’une des plus belles îles de la planète.
Dans l’absolue, les nouveaux agriculteurs Peï auraient ainsi main mise sur les produits locaux, ce qui est loin d’être le cas de nos jours… si toute fois cela à déjà été le cas.
Avant d’être vendue à Tereos, l’exploitation des cannes à sucre était la propriété d’un groupe familiale dont le nom est Marbour. Une entreprise créé pour regrouper les nombreuses possessions de la famille Bourdillon, dont la fortune c’est faite à Madagascar durant la colonisation Française de la Grande Île.
Marbour – pour Marcellin Bourdillon – est aujourd’hui basée à Marseille et étend son empire de Madagascar à Maurice, en passant par l’Europe entière et surtout, à l’île de la Réunion. Si vous avez déjà acheté des produits estampillés COROI, SIGLOI ou LE FORBAN, ce qui semble inévitable à la Réunion, vous avez participé à la fortune de ce groupe.
Impossible donc de passer à coté de Marbour pour les habitants de l’ile. Pourtant peu d’entre nous connaissent cette nébuleuse industrielle.
En plus d’avoir développé la monoculture de la canne dans les départements d’outre-mer, l’entreprise Marbour est aussi un des plus gros vendeur de riz du Monde. Et lorsque l’on sait que le riz blanc est un des facteurs du diabète de type 2, on comprend mal comment une telle entreprise à pu se développer devant les yeux fermés de l’administration réunionnaise.
Bien entendu, il n’y a rien d’illégal dans tout cela. C’est juste du business. Et dans le business, on ne fait pas de l’humanitaire, et encore moins de l’humanisme.
N’en déplaise à certain, la nébuleuse Marbour fait tourner ses affaires par l’ile Maurice ou les impôts se font rares. Pour ce qui est de ses affaires en France, elle donne dans le street art, avec du mécénats d’artistes graffeurs et un festival organisé dans les jardins de son gigantesque siège situé à Marseille.
Avec des dons à des fondations dont les abattements sur la feuille d’impôts font rêver les plus riches entrepreneurs, la société familiale Marbour ferait presque oublier que lorsqu’une famille réunionnaise fait ses courses dans une grande surface, dans une boutique de quartier ou même dans l’épicerie Peï de l’aéroport de Saint Denis, il est presque impossible de ne pas donner au moins quelques euros à cette illustre famille dont l’entreprise colonialiste transpire encore de nos jours.
Et même si nous cultivions tous nos légumes et nos fruits. Il faut bien comprendre que, sur l’ile de la Réunion : Le bitume, le gaz de nos bouteilles, les lubrifiants de nos voitures, le pétrole, l’eau, l’alimentation, le transport etc etc, si vous cherchez un peu derrière tout cela, vous trouverez toujours une maque qui appartient à Marbour.
Et si malgré tout les responsables de la vie chère étaient ceux qui consomment ?
Puisque les lois de notre pays permettent de tels agissements, peut-on vraiment reprocher à un groupe de personnes, réunis en lobby familiale ou pas, de surfer sur la vague de la législation ? La réponse est qu’il est toujours plus facile de se plaindre et de ne rien faire pour que les choses changent.
Pendant que certains regardent le temps passer et grandir leurs enfants, d’autres s’enrichissent en jouant des tours de passe-passe. Il serait peut-être un jour temps de ne pas compter sur les politiciens dont le CV est rempli de temps passé sur les bancs de ces mêmes entreprises et de reprendre les cartes en mains pour porter la voix qui est celle du peuple. Un peuple qui, comme le dit la chanson « a beaucoup souffert » mais qui comme on le ressent partout, « ne veut plus souffrir ».
Tous responsables alors ?
Oui. Nous sommes tous responsables. De ce que nous consommons. De ce que nous laissons faire par les personnes que nous avons élues. Des cadeaux que ceux là font à telle ou telle entreprise également. La solution est donc dans notre mode de consommation. Dans le regard important que nous portons à l’action publique.
Parce que sans l’avale électorale du peuple, un élu n’a aucun pouvoir. Il est peut être temps de prendre conscience du pouvoir qui est celui du citoyen, derrière son droit de vote et son engagement à qui sait, créer un nouveau parti, ou à faire la révolution, et même à s’abstenir.
Le Monde est à nous. Ne l’oublions pas.
Alon la renyon… bouge out ki té!!!
Avec tout le plaisir d’écrire pour Zen et Zolie….
Olivier Crenn
Sortie en catamaran : sous la lune exactement
« Entre ciel et mer », c’est le thème de la soirée proposée par l’équipe de FestiYacht de Bourbon à bord de son catamaran, le Maloya. Une sortie en mer unique animée par Bruno Payet, intervenant spécialisé en la matière. Au programme : observation de la lune à quai puis, direction l’océan afin de décrypter le ciel sur la mer.
Texte et photos : Laurène Mazier
Direction la darse Titan au Port… « Quoi le Port ? Mais ça craint ! », on entend déjà les mauvaises langues. Alors on aborde le sujet qui fâche direct et qu’on se le dise : il se passe de belles choses dans cette ville (les évènements culturels au Magasin D2, les concerts au Kabardock…) et on ne s’y fait pas agresser à tous les feux rouges non plus !
Si vous ne connaissez pas encore le port de plaisance du Port, c’est l’occasion.
Il est « clean », éclairé, verdoyant, très bien aménagé et en plus, on peut se garer sans souci contrairement à Saint-Gilles les bains. Ça c’est fait !
Donc direction Le Port, darse Titan. Attention, le week-end il faut entrer côté centre-ville (composez « Base Nautique des Mascareignes » dans le GPS et suivez la voix).
La lune est si belle
Alors que nous patientons dans la file afin de récupérer nos cartes d’embarquement, Bruno Payet s’agite.
Lui, c’est l’intervenant en astronomie pour le compte de la société Makes Astro qui est en train d’installer trois machines au sol.
Un télescope, des jumelles et une lunette. Tous s’orientent vers la lune et vu la taille des engins, on se dit qu’on ne va pas être déçu.

Le sésame en main, nous nous positionnons dans la file d’attente cette fois derrière les bécanes. Tour à tour, nous allons observer la lune.
Le spectacle est à couper le souffle et cerise sur le gâteau, l’animateur nous invite à prendre des clichés avec nos Smartphone.
« Une opération qui nécessite trois mains », conseille Bruno, « deux pour tenir l’écran et une pour cliquer ».
En bons élèves que nous sommes nous suivons la consigne (contrairement à nos petits camarades qui s’évertuent à galérer solo avec leur téléphone). Résultat, en tout objectivité, notre cliché remporte la Palme des plus belles photos de la lune prise avec un smartphone dans le viseur d’une lunette en samedi soir à La Réunion.
La preuve #nofilter.
L’observation de la lune dure une bonne demie-heure. C’est finalement Thibaud Gasparoux, co-fondateur de Festiyacht, qui nous arrache à nos joujoux.
L’heure tourne « embarquement immédiat sur le maloya ! ». L’équipée se dirige joyeusement en direction du catamaran.
Grand Luxe
Illuminé, le Maloya a fière allure. 22 mètres de long, 11 mètres de large. Conçu sur mesure en Afrique du Sud, il est unique en son genre à La Réunion. On a jamais vu ça chez nous !
Ça fait Jet Set, on se croirait à Ibiliza. « Ouais sauf que là on va observer les étoiles, on reviendra pour les soirées DJ, j’ai trop envie », souffle mon cavalier.
Oui on reviendra pour une « private boat », promis !
Immaculé, l’intérieur du Maloya est immense (capacité d’accueil 110 personnes maxi), des salons confortables, un grand bar équipé, des toilettes … Et un écran sur lequel il est temps de regarder quelques explications de ciel commentées par Bruno Payet.
Pendant ce temps, l’équipe propose un verre de bienvenue et le catamaran sort de la darse Titan.
« On ne va pas rester devant l’écran trop longtemps, vous risquez d’avoir le mal de mer », souligne l’animateur. C’est sa deuxième sortie en mer avec Festiyach, ça sent le vécu !
Bruno Payet fournit un max d’informations sur l’observation des étoiles, sur la lune, les constellations, le tout illustré par logiciel. Puis finalement, les skippers nous invitent à rejoindre l’avant du bateau afin d’observer, ensemble, le ciel.
Comme les marins
Les lumières sont éteintes, la météo est idéale. Mer d’huile, ciel dégagé, c’est parti. Chacun prend place et s’allonge sur le pont.
Evidemment, les plus rapides se sont précipités dans les filets histoire d’être au plus près de l’eau. Pas de panique, sur le Maloya il y a plus de places qu’il n’en faut.
Muni d’un laser hyper puissant, Bruno Payet reprend ses explications passionnantes. Nous découvrons les constellations, apprenons leurs noms, observons des galaxies, des nébuleuses, des étoiles qui indiquent l’ouest, le sud polaire … On se laisse bercer par la mer et on écoute studieusement le professionnel.
Nous scrutons le ciel que nous ne regarderons plus comme avant maintenant que l’on a appris tant de choses.
Deux heures plus tard, nous reprenons la direction du port de plaisance, chacun fixant le ciel en digérant la tonne d’informations nouvelles. Tout le monde est ravi, pour la plupart c’était une grande première.
Vous vous posez peut-être la même question que nous : « mais alors, qu’est ce que ça change d’observer le ciel en mer ? ».
Réponse de Bruno Payet : « En mer, on se met dans la peau des marins qui utilisent les étoiles pour s’orienter. On se rend également plus compte que le ciel bouge, il y a cette impression d’immensité, il n’y a pas de pollution lumineuse et puis surtout, il y a des choses que l’on ne voit pas lorsque l’on est aux Makes, la Grande Ourse par exemple, souvent cachée par les montagnes ».
Bilan de l’opération, un samedi soir enchanté entre ciel et mer, où, pour une fois, au lieu de sortir et faire la fiesta, nous avons profité d’un moment privilégié et puis, on s’est couché moins bête. Sans parler du fait que maintenant, je peux dire : « Non cette étoile là, ce n’est pas une étoile, c’est une planète car elle ne scintille pas. Et puis, d’ailleurs, ça c’est Jupiter ». #jebrilleensociete.
Le petit plus informatif
La compagnie Festiyacht de Bourbon a pour objectif de proposer tout un panel d’évènements et de sorties à thème tout au long de l’année.
Le mieux pour connaître le programme reste de s’abonner à leur page Facebook ou de se rendre sur le site internet.
Chronique d’une femme enceinte
18h43, je reviens de chez le pharmacien, deux boîtes de test de grossesse à la main. Mon mec rentre tout juste du travail. « Salut chéri, j’ai un doute pour ce mois-ci, je vais faire un test, j’ai un peu de retard. » Test positif. Vous connaissez la chanson… « Ce serait bien vers les 30 ans de faire un enfant. » J’ai 30 ans, un amoureux qui en a envie. On est loin de s’imaginer l’immense chambardement à venir.
Sens moi fort !
Paraît-il que l’odeur créé l’alchimie des corps. Que nous reconnaîtrions l’homme « compatible » à son odeur. D’ailleurs, dans certaines tribus, lorsque l’on se quitte, on se frotte les… Lire la suite « Sens moi fort ! »